Une arrivé au chateau

Après plusieurs heures à traverser la FC à toute hallure, Piline aperçu de loin les contours du château qui se dessinait, elle fit ralentir l'allure à Quevalo, regardant le paysage, elle se mit à rêvasser en admirant le jour qui diminuait, elle sursauta en entendant un couinement, elle regarda le lapin à quelques metres, et remarqua alors que son cheval, avait légerement quitté le chemin, pour aller brouter, voyant que son cavalier ne le guidait plus. Piline repris les rênes en mains. Fit faire demi tour à sa monture, pour reprendre la route vers Villers-Farlay. Elle remit son cheval au trot pour éviter de se perdre, ou de se retrouver dans le noir obligée d'avoir à attendre le lever de la lune pour se guider. Elle entra dans la cour et s'arreta devant les gardes en factions.

Je vous envoit mes plus sincères salutations messieux.

Elle mit pieds à terre, et se tourna vers les hommes qui ne semblait pas aprécier qu'on vienne troublé leur calmes. Elle s'inclina de manière courtoise et leur sourit, se retenant de rire devant leurs têtes, elle s'avança alors pour se présenter, et rit de bon coeur en les voyant mettre la mains sur le pommeau de leurs épées.

Je pensais pas avoir l'air si méchante! Je me présente, je me nomme Piline, j'habite à Poligny, je vient voir Messir Gildedcrotch.

Elle sourit en pensant: enfin surtout son fils.
Elle cessa de sourire quand ils lui demandèrent ses armes. Elle posa alors une main sur son épée, et plongea l'autre dans son sac ou elle attrapa ses dagues sans les sortir.

Voyez vous, je ne me separe pas de mes armes, ou je vais elles vont! Donc si vous voulez me les enlevées, je vous invite fortement à venir les prendres par vous même! Et bien que je sois une femme ne croyez pas que vous arriverez à me les prendres si facilement, j'en ai déjà battu des plus coriaces, et je suis habituée au combat!
Je vous promet de ne pas tuer ni blesser votre maitre, et se ne sont pas des paroles en l'air! Alors maintenant à vous de voir! Mais j'aimerai qu'on me dise si oui ou non on me laisse le droit de le rencontrer!

Elle vérifia derrière elle, il n'y avait qu'un mur, personne ne pourrai la prendre par surprise, elle sourit donc aux hommes attendant leur décision.

Piline donna son épée à Pinss et se saisi d'une dague.

Désolée mon coeur, mais jamais de la vie, il aura mes dagues! Il aura mon épée dans un instant, mais pas mes dagues!

Elle saisi l'autre dague, et se mit en position de combat. Susautant dans son fils se mit à pleurer sur le dos du cheval. Voyant l'air mauvais qui se dessinait sur le visage du géant, et les filles qui s'approchait derière elle, elle lança ses dagues au pieds de Gründig, elle se planterent dans le sol, évitant de peu le pied du monstre. Piline s'approcha du cheval, giflant le garde qui l'empechait de passer. Elle lança son arc et son carquois dans les jambe de l'homme qui tenait Pinss, puis prit son fils dans les bras pour le bercer.

Maintenant vous pouvez peut etre le laché!

Pinss se faufila entre les bras du géant et voulut récupérer les armes, mais elle avait déjà tout lancé aux pieds de Gründig.

Bon, on pourrait peut-être entrer sans se faire aggresser maintenant non ? dit Pinss avec humeur.

Il espèrait que Piline avait bien donné toutes ses armes.

Piline regarda les homme qui l'entouraient.

A vous! vous commencez à m'embeter, faites de l'air, je vais pas m'enfuir! Pas sans mes armes en tout cas.

Piline contourna le freluquet qui lui barait le passage, et alla rejoindre Pinss.

Tu va bien?

Pinss vit avec satisfaction le géant se retirer. Il se massa le cou, douloureux d'avoir été tant serré par cette brute.

Oui, à peu près. J'espère qu'il est allé nous chercher quelqu'un pour t'accueillir. Enfin... tu as déjà eu un super accueil ! dit-il avec un petit rire forcé.

Essoufflé par lsa course, Gilles entra, averti par Grundig que quelqu'un s'était présenté à la porte.
Le Baron étant occupé, il pria la jeune femme de le suivre, après avoiir ramassé les armes de la jeune femme.

- Ne vous en faites pas ma Dame. Je les garderai en lieu sûr... Il baissa la voix... loin des brutes épaisses qui sévissent dans ce poste de garde

Piline sourit à l'homme qui venait d'entré, qui semblait etre l'homme le plus doux et bienveillant qui soit, après l'instant qu'ils avaient passés.

Bonsoir Monsieur, si j'avais su que se n'était pas le gorille qui allait prendre mes armes, je n'aurait peut etre pas fait un tel cirque, ne vous en faite pas pour mes armes j'ai confiance, au pire je finirait bien par les retrouvées...

Elle déposa une bise sur le front de son fils, qui regardait alantour en souriant à tout le monde. Regarda Pinss et suivit l'homme.